domingo, 20 de marzo de 2016

La película femenina - ¿Qué es eso?

Le film féminin – qu'entend-on par-là ?

Le film féminin : un genre qui ne doit son salut qu'aux quotas ou une prise de position politique ? Peut-on parler d'égalité des droits dans le monde du cinéma ? Derrière la notion de film féminin se cache une histoire pleine de contradictions et de questions encore en suspens.Dès le départ, les femmes se sont senties attirées par le cinéma. En 1914, déjà, la sociologue Emilie Altenloh constatait que ce nouveau plaisir de masse offrait la possibilité de s'évader d'un quotidien réglementé et patriarcal. Des stars comme Asta Nielsen tournèrent en dérision les clichés sur les femmes et célébrèrent la femme aventurière et récalcitrante.

Des mélodrames

De l'âge d'or du cinéma hollywoodien aux années cinquante, les « Weepies » – en bon français, les mélodrames – furent perçus comme le genre par excellence de films féminins, pour lesquels on engageait expressément des scénaristes de la gent féminine. L'industrie cinématographique proposait à son public féminin des stars au style incroyable et des femmes fatales mondaines. En fin de compte, les archétypes de la vierge, de la mère et de la putain continuèrent pourtant à régner en maîtres, même lorsqu'à partir des années trente, le cinéma posa en modèle la compagne intelligente, drôle et surtout professionnellement active. Quelques rares actrices investirent dans des sociétés de production pour avoir accès à de meilleurs rôles mais la puissante industrie cinématographique resta largement dominée par les hommes. Certaines réalisatrices furent évincées et même des actrices comme Maya Deren, qui élabora avec des caméras semi-professionnelles de 16 mm son propre langage cinématographique d'avant-garde, restèrent marginalisées.
Il fallut attendre le mouvement féministe qui suivit la révolution de 1968 pour assister à des évolutions sur la scène internationale. L'émancipation de la tutelle masculine devint une composante importante de la critique de la société. Dans de nombreux domaines, les féministes revendiquèrent leur droit à l'autodétermination et contestèrent les projets de vie, les représentations et les relations professionnelles qui portaient préjudice aux femmes. Les lesbiennes et transsexuelles remirent en question la structure hégémonique de sociétés dominées par l'hétérosexualité.

Un nouvel élan

Sous l'impulsion de ce mouvement d'émancipation, le cinéma des réalisatrices connut également un nouvel élan en Allemagne. Les femmes se pressaient aux portes des écoles de cinéma fraîchement créées et revendiquaient leur part de subventions cinématographiques ainsi que de de notoriété publique. Helke Sander, Helma Sanders-Brahms, Ulrike Ottinger, Margarethe von Trotta, Elfi Mikesch, Jeanine Meerapfel, pour ne citer qu'elles, furent les premières à voir leurs films projetés lors de festivals internationaux, dans les cinémas d'art et d'essai et sur les écrans de télévision. Chacune d'entre elles donnait, à sa manière, un visage et une voix au monde vu à travers les yeux d'une femme, sous un angle le plus souvent subjectif. L'on vit également se développer de nouvelles structures de production et de distribution gérées par des femmes. Les cinémas d'art et d'essai, en plein essor à l'époque, donnèrent aux réalisatrices une tribune. La revue Frauen und Film, fondée en 1974 par Helke Sander, se mua en plateforme vivante de discussion. Le ton à la fois réaliste et sociocritique des récits de Helke Sander et de Margarethe von Trotta, le cinéma d'essai de Elfi Mikesch et de Jutta Brückner, les visions fantasmagoriques d'Ulrike Ottinger et les films documentaires de Helga Reidemeister formaient une palette si diversifiée qu'ils ne pouvaient être présentés comme un langage cinématographique féminin clairement défini.
Aujourd'hui, l'égalité des sexes est devenue réalité au sein des écoles de cinéma. La profession d'opératrice est désormais bien établie, des femmes exercent le métier de productrices et participent à la prise de décisions au sein des commissions et des sociétés de télévision. Or, même si des conditions paritaires prévalent au départ, aujourd'hui encore, les réalisatrices de films sont plus souvent réduites que les hommes à se tourner vers des films à petit budget ou des documentaires, et rares sont celles qui parviennent à faire réellement carrière dans le monde artistique. Beaucoup ne voient pas comment concilier enfants et carrière et finissent par accepter des emplois précaires dans la production cinématographique et télévisée. Cependant, leurs collègues masculins subissent également les conséquences de l'inflation du nombre d'écoles de cinémas au moment-même où les chances de faire carrière durablement et de décrocher un travail rémunéré s'amenuisent.

Les réalisatrices d'aujourd'hui

La crise confuse que traverse la culture implique peut-être que les réalisatrices ne voient plus en leurs films le vecteur d'un discours spécifiquement féministe. Pourtant, même les films et les sujets des films des pointures que sont désormais Doris Dörrie, Caroline Link, Hermine Huntgeburth tournent souvent autour des modèles classiques du cinéma féminin, laboratoire des relations interpersonnelles, la spécialité par excellence des réalisatrices. Leurs collègues plus jeunes Maren Ade, Valeska Grisebach, Sandra Nettelbeck, Conny Walther ainsi que de nombreuse de réalisatrices de téléfilms incarnent également une génération qui voit la micro-perspective de son récit comme une chance personnelle, et non un handicap.
Pour les filles et petites-filles de la génération soixante-huitarde, l'égalité des sexes est désormais un acquis. Les festivals consacrés au cinéma féminin, et l'étiquette « film féminin », dans l'absolu, sont souvent plutôt perçus comme une insulte. Le souhait de ne pas être classées dans le « tiroir féminin » détermine leurs décisions en matière de participation aux festivals, distribution ou promotion. Leurs modèles ne sont que rarement les protagonistes du « film féminin allemand », car les structures de formation, de promotion et de commercialisation – tout comme le principe de culture cinématographique, d'ailleurs – ont radicalement évolué sous l'égide du néolibéralisme. Enfin, et non des moindres : les réalisatrices ont été confrontées, au même titre que leurs collègues masculins, à la crise profonde du cinéma à l'ère du numérique. L'on assiste toutefois à un regain d'intérêt pour la question du regard féminin et de son exclusion – comme l'a particulièrement souligné une action de protestation internationale contre l'exclusion des réalisatrices lors du festival de Cannes en 2012.
Claudia Lenssen
est journaliste freelance à Berlin. Elle a étudié la filmologie, la langue et la littérature allemandes et le journalisme.Copyright: Goethe-Institut e. V., Rédaction Internet
Août 2012
Traduction : Goethe-Institut Brüssel
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Película de la Mujer - ¿qué es esto?
cine de mujeres - que es un género que promete cotización o una declaración política? ¿Cuál es la película sobre la igualdad? La película para chicas plazo es una historia contradictoria oculta con muchas preguntas abiertas.
Las mujeres se sienten atraídos por el cine desde el principio. En 1914 observó el sociólogo Emilie Altenloh que el nuevo placer de masas ofreció la oportunidad de escapar de la vida regimentada patriarcal. Las estrellas como Asta Nielsen burla irónica de las imágenes tradicionales de las mujeres y las mujeres aventureras celebran rebeldes.

Los melodramas

"Weepies" - películas lloran hermosa - estaban en el apogeo de Hollywood en la década de 1950 como el género de la película de la mujer, específicamente para guionistas estaban comprometidos. La industria del cine se ofreció al público femenino estrellas estilizadas fantásticas y femmes fatales de moda. En última instancia, sin embargo, predominan las imágenes arcaicas de las mujeres de la Virgen, la madre y la puta, si bien desde la década de 1930, el ingenioso, no menos importante compañero inteligente, trabajadora es convocado como modelo en el cine. Probabilidad invirtió actrices en las empresas de producción para encontrar mejores papeles, pero la industria del cine de gran alcance sigue siendo un terreno dominado por los hombres. Directores fueron expulsados ​​y también artistas como Maya Deren, que desarrolló su propio lenguaje del cine de vanguardia con cámaras de 16 mm semiprofesionales seguido marginados.
Sólo el movimiento de mujeres en el tren de la conmoción 1968 provocó cambios internacionales. La emancipación de la tutela masculina se convirtió en un elemento importante de la crítica social.En muchos campos llamados feministas femenina de autodeterminación y estilos de vida problematizada, roles y relaciones de género, las mujeres desfavorecidas. Lesbianas y transexuales plantearon la cuestión de la estructura de poder sociedades heterosexuales dominada.

Un nuevo impulso 

En este movimiento de emancipación impulso del cine de directores también fue testigo en Alemania una salida única. Las mujeres se congregaron en las escuelas de cine de reciente creación, reclamaron su parte de financiación del cine y la atención del público.Helke Sander, Helma Sanders-Brahms, Ulrike Ottinger, Margarethe von Trotta, Elfi Mikesch, Jeanine Meerapfel y otros fueron los primeros en cuyas películas eran conocidos en festivales internacionales, en los cines y en la televisión. Aunque trabajaron en diferentes formas de estilo, pero dieron la experiencia del mundo femenino en su mayoría de la cara y la voz perspectiva subjetiva.También nuevas estructuras de producción y distribución en las manos de las mujeres se establecieron. La floración salas de cine ofrecen un foro realizadores. La revista Frauen und Film , fundada en 1974 por Helke Sander, se convirtió en una plataforma vibrante para el debate. La crítica social de modos narrativos realistas de Helke Sander y Margarethe von Trotta, que forma una película ensayísticos por Elfi Mikesch y Jutta Brückner que fantasmagoric imágenes de Ulrike Ottinger y el documental de Helga Reidemeister representaban una variedad que no era tomar un lenguaje cinematográfico femenina bien definido.
Hoy en día la igualdad de género se alcanza en las escuelas de cine.Se establece la cámara mujer profesional, las mujeres que trabajan como productores y productor y decidir en paneles y canales de televisión. A primera vista prevalezca la paridad de condiciones de inicio, pero todavía terminan realizadores con mucha más frecuencia en la película de bajo presupuesto y documentales, una carrera artística continua puede construir sólo en casos excepcionales. La cuestión de la compatibilidad de los hijos y la carrera sigue siendo difícil para muchos, para que asuman en la producción de cine y televisión en el extremo trabajos pagados y no precarias. Sin embargo, sus homólogos masculinos se ven afectados por las consecuencias de un aumento inflacionario de las escuelas de cine con la disminución de las oportunidades continuas y el trabajo remunerado.

Los realizadores de películas de hoy

Quizás debido a la confusa crisis de la cultura que los directores de hoy en día no entienden sus películas como parte de un discurso específicamente feminista. Sin embargo, las películas y temas de películas establecieron Doris Dörrie, Caroline Link, Hermine Huntgeburth giran principalmente en torno a el patrón clásico de la cinematografía femenina, por lo que el corto alcance de las relaciones interpersonales, que se acredita en especial directores. El más joven Maren Ade, Valeska Grisebach, Sandra Nettelbeck, Conny Walther y muchos directores Teleplay entre los representantes de una generación que consideran la micro-perspectiva de su narración no se considera un defecto, sino como una oportunidad personal.
Las hijas y nietas de la generación 1968 se basan en la igualdad de género. Festival de Cine de la mujer, incluso la etiqueta de película de la mujer a menudo se percibe más como un estigma. El deseo de no ser atrapado en el "cajón de las mujeres", determina sus opciones de presencias festival, distribución y promoción de sus películas. Los modelos son los protagonistas de la "película" mujer alemana solamente en casos individuales, ya que las estructuras de formación, promoción y comercialización tienen - como, de hecho, el concepto de la cultura cinematográfica - cambió fundamentalmente bajo los auspicios neoliberales. Finalmente directores como sus colegas hombres se enfrentan a la profunda crisis del cine en la era digital. Sin embargo, mostrando un nuevo interés por la cuestión de la mirada femenina y su exclusión - no menos importante en una protesta internacional contra la exclusión de las mujeres directoras en el Festival de Cannes de 2012 diseños.
Claudia Lenssen
es un periodista independiente en Berlín. Estudió cine, alemán y Periodismo.
Los derechos de autor :. Goethe-Institut, editorial on line
de agosto de 2012
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