Tal vez la devoción que profeso a Anne-Sofie von Otter me lleve a pecar de pesado una vez más.
Lo siento, es primavera y "It is not just Rock 'n' Rol (but I like it)"
Alexandre Cabanel - Ophelia
Sir John Everett Millais - Ophelia
"Flotaba todavía cantando,
Cantando algunas de las viejas baladas"
La Mort d'Ophélie
Ballade
Traducción de Ernest Legouvé del pasaje de Hamlet de Shakespeare
donde Gertrudis narra a Laertes la muerte de Ofelia
Auprès d'un torrent Ophélie
Cueillait, tout en suivant le bord,
Dans sa douce et tendre folie,
Des pervenches, des boutons d'or,
Des iris aux couleurs d'opale,
Et de ces fleurs d'un rose pâle
Qu'on appelle des doigts de mort.
Ah!
Puis, élevant sur ses mains blanches
Les riants trésors du matin,
Elle les suspendait aux branches,
Aux branches d'un saule voisin.
Mais trop faible le rameau plie,
Se brise, et la pauvre Ophélie
Tombe, sa guirlande à la main.
Quelques instants sa robe enflée
La tint encor sur le courant
Et, comme une voile gonflée,
Elle flottait toujours chantant,
Chantant quelque vieille ballade,
Chantant ainsi qu'une naïade
Née au milieu de ce torrent.
Mais cette étrange mélodie
Passa, rapide comme un son.
Par les flots la robe alourdie
Bientôt dans l'abîme profond
Entraîna la pauvre insensée,
Laissant à peine commencée
Sa mélodieuse chanson.
Ah!
PUBLICADO POR JOSÉ Mª EN 12:40
ETIQUETAS: ANNE-SOFIE VON OTTER
No hay comentarios:
Publicar un comentario