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À Ulysse Rocq, peintre.
Vent d'été, tu fais les femmes plus belles En corsage clair, que les seins rebelles Gonflent. Vent d'été, vent des fleurs, doux rêve Caresse un tissu qu'un beau sein soulève.
Dans les bois, les champs, corolles, ombelles Entourent la femme ; en haut, les querelles Des oiseaux, dont la romance est trop brève, Tombent dans l'air chaud. Un moment de trêve.
Et l'épine rose a des odeurs vagues, La rose de mai tombe de sa tige, Tout frémit dans l'air, chant d'un doux vertige.
Quittez votre robe et mettez des bagues ; Et montrez vos seins, éternel prodige. Baisons-nous, avant que mon sang se fige.
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